S’expatrier avec un chat: mon expérience avec le Kenya

Je suis de celles qui suivent de près les campagnes de sensibilisation de la SPA en France, et j’avais longtemps hésité à prendre un animal de compagnie du fait de notre vie en appartement et surtout de nos absences répétées. Et puis, il y a maintenant deux ans et demi de cela, un chaton a croisé mon chemin en plein cœur de Paris. La nuit de l’heureuse coïncidence, j’ai arrêté de repousser l’échéance et j’ai adopté Arsène.  Alors, le jour où nous avons accepté l’expatriation en Afrique, la première de mes inquiétudes a été « mais que fait-on d’Arsène ? ». Dès le lendemain, j’entreprenais mes recherches sur le transport d’animaux domestiques vers le Kenya.

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Je suis prêt… on part quand, tu dis?

Le choix d’emmener notre chat au Kenya fait partie intégrante de notre gros déménagement. Un choix qui a surpris notre entourage et une bonne raison donc pour que je partage sur le blog mon expérience.

Nombreux sont ceux qui hésitent (beaucoup) à faire voyager leur chat en avion, à amener son animal en expatriation (Kenya ou ailleurs), et qui se demandent s’il est raisonnable de lui faire subir une telle épreuve… car si l’on s’en tient à la légende : un chat ça ne voyage pas.

La décision de faire voyager notre chat n’a pas été prise à la légère. Après bilan, de toutes les démarches inhérentes à la procédure d’expatriation, faire venir Arsène au Kenya est celle qui a demandé le plus d’énergie et d’acharnement administratif.

A ceux qui n’osent pas (encore) faire le pas, je leur offre mon vécu. Dites-vous bien que, moi aussi, je me suis sentie complètement désœuvrée face à la paperasse et aux lacunes manifestes de la part des organismes consulaires et/ou des services vétérinaires, autant de la France que du Kenya. La législation de ce dernier étant susceptible de se voir modifiée en fonction de l’humeur des fonctionnaires, très peu de sites officiels s’engagent à vous donner des informations « précises »… Bref, dès qu’on met un pied hors d’Europe, on tombe dans un sac de nœuds. Pendant des semaines, il m’aura fallu harceler les vétérinaires, croiser à plusieurs reprises les informations reçues, poser et reposer les mêmes questions.

J’espère donc sincèrement que mon expérience vous aidera à prendre la décision de faire (ou non) voyager votre compagnon. Réfléchissez bien à ce que vous souhaitez pour lui, et si vous avez la moindre hésitation ou une bonne solution de repli en France, ne la négligez surtout pas. C’est bien connu, au-delà du stress que l’animal subit pendant le transport, le chat s’agrippe à son territoire. Ceux qui aiment les animaux autant que moi s’y retrouveront !

Pourquoi ai-je fait le choix d’emmener mon chat en expatriation ?

Chat noir dans cage de transport aérien sky kennel ultra

Ce n’est pas seulement à l’idée de pouvoir lui offrir à Nairobi une grande surface pour ses quarts d’heure de folie quotidienne.

Arsène est un chat sociable. C’est ce qu’on appelle « une bonne pâte », pas de problème de garde en particulier, ni d’appréhension au changement. Il est curieux et apprécie la présence d’autres chats. Déjà chaton, il a beaucoup bougé pour des trajets de 400 à 1200 km en voiture et d’un seul trait. Face à la peur de devoir m’en séparer, et puisque le terrain était favorable au voyage, j’ai voulu faire le pari. Ce qui m’a aidé le plus à me décider : l’absence de quarantaine au Kenya (nous sommes en 2016).

Si dans un futur la vie m’amène à bouger vers une nouvelle destination, celui-ci sera le premier critère susceptible de me faire changer d’avis. Je tiendrai compte également du temps passé à l’étranger, je ne suis pas sûre d’avoir agi de la même façon pour un séjour inférieur à 3 ans.

Avant de s’attaquer aux procédures

  • Vérifier que la race de votre chat (ou chien) est autorisée à voyager en avion, et avec quelle compagnie aérienne;
  • Il vous faudra justifier d’une adresse officielle et d’un numéro de téléphone au Kenya. Le permis de travail n’est pas indispensable pour se lancer dans la procédure;
  • Se renseigner sur le traitement réservé aux animaux domestiques dans le pays de destination. Si déjà en France les droits des animaux ne sont pas ce qu’on souhaiterait, au Kenya, ou en Afrique en général, il y a de quoi s’interroger sérieusement. Selon votre destination, saisissez les enjeux…
  • Vérifier si la période de quarantaine est obligatoire et dans quelles conditions elle se déroule. Si oui, bien réfléchir à ce que cela suppose pour votre animal domestique  de se retrouver isolé pendant des semaines;
  • Consulter votre vétérinaire, voire plusieurs, sur les procédures d’exportation d’animaux vivants vers le pays choisi mais aussi les procédures d’importation ou de rapatriement en Europe. Un point souvent négligé qui se paie cher car ce n’est pas forcément le pays de destination qui pose problème mais celui d’origine : il va bien falloir, un jour ou l’autre, faire rentrer l’animal. Sur cette question, bien vérifier la législation antirabique.
  • Éviter de faire voyager l’animal le weekend, il est probable que vous n’arriviez pas à faire mobiliser du personnel ni pour le dédouanement, ni pour l’examen vétérinaire obligatoire. Il risque de rester coincé à l’aéroport dans sa cage pendant 48h ! Faites donc en sorte qu’il atterrisse entre lundi et vendredi;
  • Seul porte d’entrée d’animaux vivants par voie aérienne au Kenya : le Jomo Kenyatta International Airport à Nairobi;
  • Pour le Kenya, à savoir que l’animal voyage uniquement en cargo. Séjour en cabine strictement interdit;
  • Contrairement aux idées reçues : il est INTERDIT de donner des sédatifs à l’animal ! Ça peut lui être fatal avec l’altitude !
  • N’oubliez pas que les animaux sont imposables aux douanes au même titre qu’une quelconque marchandise. Vous devrez payer pour récupérer votre chat; et
  • Enfin, si vous faites appel à un transporteur, prévoyez un budget très gourmand. Je suis de l’avis que « lorsqu’on aime on ne compte pas » mais il faut savoir d’avance que la procédure complète (y compris le dédouanement) représente souvent bien plus qu’un billet d’avion supplémentaire.

Exportation vers le Kenya : démarches

N’oubliez pas que tout ce qui était d’actualité en 2015 a pu changer depuis. Soyez donc prudents: revérifiez, comparez et croisez les infos !

Et maintenant que vous êtes d’attaque, voici le point qui m’a volé le plus grande nombre d’heures de sommeil et qui, je l’admets, m’a fait reconsidérer ma décision gravement. Nulle part sur le web je n’ai pu trouver de source fiable, claire et définitive sur la procédure d’exportation d’un chat vers le Kenya. En choisissant de passer par des forums d’expats (merci aux nord-américains, ils sont les seuls à partager leur expérience à ce sujet), j’ai lu des témoignages et des retours d’expérience à vous hérisser le poil. Ce qui n’a fait qu’augmenter mon angoisse et la peur de me faire confisquer l’animal aux douanes par manque de documents ou de test vétérinaires. Avec la terreur législation sur la rage, ça ne rigole pas.

Voici quelques conseils tirés de mon expérience qui pourraient vous être utiles. Je réitère qu’il est judicieux de les vérifier à tout moment car la législation aurait pu changer entre temps.

1-Commencer vos recherches et démarches 3 à 4 mois minimum avant la date prévue de votre voyage

2-Acquérir une cage de transport agréée IATA bien à l’avance afin que l’animal prenne le temps de s’y habituer.

3-Faire identifier l’animal par puce électronique (registre ICAD) si ce n’est pas encore fait. Vous devez justifier de la « propriété » de l’animal.

4-Faire effectuer un bilan complet de santé par son véto avec mise à jour des vaccins habituels plus rappel ou primo vaccination antirabique obligatoire de plus de 30 jours. Attention à bien vous faire confirmer auprès de votre vétérinaire la marche à suivre afin que votre chat puisse retourner en Europe sans difficultés à la fin de votre séjour. S’il le vétérinaire vacille, ne pas hésiter à en consulter plusieurs.

5-Faire pratiquer un titrage sérologique pour prouver que votre chat présente des anticorps antirabiques. On commence par vacciner. Après vaccination, une attente de 21 jours minimum est nécessaire pour que le vaccin agisse efficacement. Passé ce délai, le vétérinaire doit effectuer une prise de sang qui sera analysée dans un laboratoire agrée (suivre strictement les indications de votre véto pour l’analyse d’échantillons biologiques).

Bien garder en tête ceci : malgré la vaccination, il se pourrait que le nombre d’anticorps présent dans le sang de l’animal ne soit pas le requis (minimum 0.5 ml pour le Kenya). Dans ce cas, retour à la case départ : on revaccine, on attend, et on pratique nouvellement le test sérologique. Tous les organismes vivants ne réagissent pas pareil, voilà donc pourquoi le point 1 de cette liste est si important !

6-Obtenir un permis d’importation valable 30 jours. Ce document est demandé par le Kenya, il faudra le présenter pour le dédouanement à l’arrivée de l’animal.  Deux possibilités s’offrent à vous :

A -Directement auprès du Consulat du Kenya, si vous êtes à Paris par exemple. Ne leur demandez aucune autre information que celle du site web, ils vous feront des yeux de merlan frit. Si vous passez par le consulat, il vous faudra des certificats de santé supplémentaires… mais la chose n’a jamais été claire puisqu’ils m’ont fourni des renseignements confus et contraires à ceux des douanes.

B- Avec l’aide d’un véto installé au Kenya, ou d’une société que vous aurez mandatée.  J’ai choisi cette dernière option en sollicitant l’intervention de Bolloré Africa Logistics qui, outre la gestion de notre déménagement, a obtenu le permis d’importation pour Arsène et pris en charge toute la procédure côté Kenya.

7-Quelques jours avant le voyage de l’animal, vous devez obtenir un certificat international de santé auprès de votre vétérinaire, qu’il faudra impérativement faire endosser par les services vétérinaires départementaux. A Paris, c’est à la Préfecture de Nanterre. La validation du document par la DDPP doit impérativement être faite dans les 5 jours max avant la date du vol de votre compagnon.

Si vous avez réuni tous ces documents originaux, et que vous n’avez pas jeté l’éponge entre temps (chose que j’ai failli faire), votre chat est prêt à décoller, tout seul ou dans le même vol que vous. C’est simple, n’est-ce pas? 😉

NB- L’animal doit voyager obligatoirement avec tous ses documents sanitaires et d’identification ORIGINAUX. Ne les emportez pas avec vous si vous partez en premier ! Pensez simplement à faire un scan de tous ses documents officiels, y compris le carnet de vaccination, pour qu’ils vous soient accessibles à tout moment.

Mon choix de faire appel à un pet relocator (transporteur d’animaux domestiques) ?

Ce n’est sûrement pas parce que c’est bon marché. Deux raisons principales ont motivé ma décision :

Message sur cage de transport aérien pour chat

Primo (exportation)-  Arriver dans un nouveau pays demande une petite période d’adaptation et de prise de repères : c’était la première fois que je mettais les pieds au Kenya. Quand j’ai débarqué dans un logement vide où tout était à aménager, mon choix a été vite fait. Le temps de s’acclimater, de louer du mobilier et de se retrouver «un peu » chez soi, nous a pris 3 bonnes semaines. Pendant ce lapsus de temps, nous avons dû loger à l’hôtel où les animaux sont interdits et d’autre part, je n’ai pas trouvé d’endroit adapté pour faire garder Arsène temporairement à Nairobi pendant l’installation. On ne dépayse pas radicalement un chat deux fois de suite. Tous ceux qui déménagent et possèdent des chats savent combien il convient de leur présenter leur nouvelle maison dans une ambiance rassurante. Alors, j’ai choisi de le faire voyager seulement dans un deuxième temps et de préparer ainsi tranquillement son arrivée.

Lorsque nous étions à peu près bien installés dans notre logement définitif, il a pris un vol direct. Moi-même étant déjà partie, je n’aurais pas pu gérer toute seule la paperasse depuis Nairobi. Faire appel à un transporteur agrée pour prendre en charge une partie des démarches, et me fournir des délais administratifs précis et fiables (qu’autrement je n’aurais pas pu offrir dans ce billet), y compris conduire le chat à l’aéroport, m’est apparu comme étant la plus sécurisante des options.

Secundo (importation)- J’ai aussi délégué la réception de l’animal à l’aéroport de Nairobi auprès de la même société qui s’occuperait du dédouanement de nos affaires. Pourquoi ce choix? Parce que je suis étrangère, et que si je voyage avec mon animal c’est qu’il a une grande valeur pour moi. Objectivement, ici en Afrique, cela se traduit par de l’argent à en soutirer. TOUT a un prix. Seriez-vous prêts à faire face au chantage des agents douaniers kenyans ou le véto officiel au moment de vous rendre l’animal ? Moi, non. Me connaissant, cela se serait très mal passé! Après avoir lu des témoignages horripilants au sujet du raquet aux douanes, j’ai préféré envoyer un tiers à ma place. Dans le prix convenu pour une prestation professionnelle, je considère que le bakchich et les bribes y sont. Je lui ai laissé le soin d’en faire la bonne répartition.

Mon choix de transporteurs et carriers agréés

Il existe plusieurs transporteurs d’animaux domestiques réputés et basés en France. J’en ai fait ma petite recherche. Après avoir contacté les uns et les autres, mon choix s’est porté sur Goldenway (basé à Roissy-CDG, avec agrément ministériel). Si je le nomme dans mon billet, c’est parce que mon expérience s’est très bien passée. Et je profite ici pour remercier particulièrement la disponibilité d’Alexandre qui a su canaliser mon angoisse grandissante !

Au moment de l’achat de la cage de transport agréée IATA, j’ai pu constater les prix ruineux demandés en animalerie pour ce type de produit qui est extrêmement réglementé. J’ai voulu tenter ma chance avec la vente en ligne de carriers chez le fabriquant MORIN. Vraiment satisfaite du choix! Prix compétitifs et livraison ultra rapide. Pareillement, si j’en parle c’est parce que j’ai acquis un produit de qualité sans me ruiner.

Après l’Odyssée de Pi, l’Odyssée d’Arsène… oui, oui c’est tout à fait possible de s’expatrier au Kenya avec un chat mais cela demande de mettre ses nerfs à l’épreuve !  😉

Si vous avez un vécu + ou – similaire à raconter, je ne demande qu’à l’entendre! Je vous invite à partager votre expérience dans les commentaires car je suis persuadée, qu’en ce même moment, il y a des futurs voyageurs qui, comme moi il y a 10 mois, se lancent à la recherche de témoignages palpables.

Et puis, n’hésitez pas à me faire signe, je saurais vous orienter vers des vétérinaires kenyans qui peuvent vous venir en appui pour la paperasse d’importation de votre animal vers le Kenya.

Bonne préparation, car s’expatrier avec son compagnon à quatre pattes n’est pas de tout repos… !

So.

**Merci de noter que ceci n’est pas un billet sponsorisé. Cette expérience est réellement la mienne, et reste complètement personnelle.

14 commentaires sur « Emmener son chat en expatriation »

  1. Bonjour,

    Tout d’abord merci de partager ton expérience. C’est une aide gigantesque comparée aux ambassades…

    Je me permets de me présenter et d’exposer ma situation.

    Je suis étudiante en médecine et j’ai adopté il y a un an un superbe chat, qui vivait dans la rue auparavant. Mes études sont longues, toujours dans la même ville, je passe tout mon temps hors de l’hôpital à travailler chez moi… bref, adopter Benji me semblait adapter à ma vie, et nous filions le parfait amour depuis. Je ne sais pas si ce terme sera compris par tout le monde, mais nous sommes « fusionnels » depuis le jour où nous nous sommes trouvé.
    Seulement voilà, j’ai aujourd’hui la possibilité de partir 3 mois à Nairobi faire un stage hospitalier en Juillet 2018… c’est une opportunité incroyable, plutôt rare dans un cursus de médecine.

    Benji est ma responsabilité, presque comme mon enfant, et je ne sais pas comment faire.
    D’un côté, le voyage en cargo me terrorise et je ne veux pas prendre le risque qu’il arrive quelque chose à Benji.
    D’un autre côté, je me dis que c’est un chat fort, qui en a vu de toutes les couleurs dans la rue, et qui est extrêmement adaptable. Il est de ces chats qui préfèrent partir en vacances avec leur maître plutôt que de rester dans leur maison. De plus, je trouve ça un peu exagéré de demander à un de mes proches de le garder pendant 3 mois, qui plus est au moment des vacances d’été.

    Ce ne sont donc pas les 3 mois ailleurs qui m’inquietent. Je sais qu’il s’habitue partout du moment que nous sommes ensemble. C’est plutôt le transport et le fait qu’il puisse etre malmené pendant ce temps là qui me panique. J’ai entendu des histoires atroces de propriétaires qui récupèrent leurs animaux décédés à la sortie du cargo…

    Pour ce qui est de la paperasse, je sais déjà que c’est compliqué et très long. Mais je ne me laisserais pas démonter. Mon chat passe avant. Et pour ce qui est sur place à Nairobi, sans vouloir etre présomptueuse, je pense savoir pratiquer la « négociation kenyanne », y étant déjà allé. J’ajoute aussi que j’aurai déjà un logement prévu à Nairobi.

    J’appelle à l’aide pour avoir des avis sur ma situation, des expériences (sur le transport en cargo +++).

    Merci de m’aider à trouver la meilleure solution pour mon amour de chat.

    Marion

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    1. Salut Marion, merci de ton message. Peux tu s’il te plaît me contacter via le formulaire « contact » du blog pour que je puisse avoir ton mail et mieux te répondre? À plus!

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  2. Quelle épopée ! Finalement, mes démarches administratives de visa et permis de travail me paraissent simple… En tout cas, j’admire ta ténacité et comprends parfaitement ton « combat » pour rester avec ton Arsène ! Bravo !

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  3. Bonjour, comme toi j’ai expatrie mon chat.
    Tout d’abord dans un pays africain, comme toi, pour nosu c’etait Djibouti, il etait hors de question que je parte sans mon chat qui avait deja 13 ans a l’epoque. Apres puce, passeport, vaccins et toute la paperasserie, je prends Air France pour avoir mon chat avec moi a bord de l’avion. 2 ans apres nous sommes rentres en France, donc a nouveau procedure dans le sens inverse.
    Et puis quelques mois apres nouvelle expatriation au Japon!
    La procedure etait un peu plus compliquee, beaucoup plus de papiers. Malgre cela et apres m’etre assuree d’avoir tout en ordre, j’ai a nouveau choisi une compagnie qui me permette d’avoir mon chat a bord (jusque 7 kg avec son contenant) et nous voici toujours au Japon, ma minette fete ses 20 ans en avril et je suis tres heureuse de l’avoir a mes cotes.
    Expatrier son animal n’est pas facile mais pas impossible!

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    1. Bonjour Stéphanie, merci beaucoup d’avoir partagé ton expérience avec moi, j’ai sens que j’ai encore besoin d’être rassurée. Moi j’appréhendais terriblement. Après je t’avoue que la logistique sur place pour un pays comme le Kenya et le traitement des animaux ici, ça fait peur! Mais je suis contente de l’avoir fait finalement, c’est un peu mon enfant à moi. Pour la suite, je ne sais pas encore, la question se posera dans 2 ou 3 ans. Le japon? Mais c’est le pays du neko!!! Il doit être aux petits soins le filou 😉

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  4. Impressionnante aventure! D’un coup, je suis contente de ne pas avoir de chat non plus! 😛 Mais chapeau à toi d’avoir vaincu tous ces obstacles et d’avoir pu emmener Arsène avec vous!
    J’espère qu’il adore Nairobi et s’est déjà fait plein de nouveaux copains kenyans! 😉

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  5. Quelle aventure ! Je suis en Pologne depuis Aout et étant venue en voiture, j’aurais pu prendre mon chat mais.. il était aussi à mes parents alors je leur ai laissé. Mais il me manque terriblement !

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    1. Comment je te comprends! Quand je vu que le terrain était favorable pour un pays comme le Kenya sans quarantaine, je me suis dit que je ne pouvais pas l’abandonner comme ça. On m’avait même proposé de me le garder en Suisse mais on aime tellement les animaux… En effet, en voiture c’est bien plus simple. Arsène a déjà fait le Paris-Alicante, en Espagne comme un champion! Tu vas peut-être y réfléchir finalement… 😉

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  6. Et bé… Je comprends pourquoi mes parents n’ont jamais voulu qu’on ait un animal (ou en tout cas qu’on le ramène avec nous les rare fois où on en a adopté un) lorsque nous étions expats… C’est bien la première fois que je me dis que c’est plus simple d’avoir des enfants qu’un animal domestique 😉
    Chapeau bas pour la tenacité en tout cas, et surtout le plus important : est-ce qu’Arsène se plait bien dans sa nouvelle maison ?

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    1. Oui, tu as tout compris. Un enfant on peut l’emmener partout, un chat… c’est déjà plus compliqué (qu’un chien)! Mais bon, comme on adore les félins on a fini par craquer même en sachant qu’on n’était pas très sédentaires. Le chat, il était hors de question de s’en séparer. Il est arrivé un peu stressé mais comme il est très jeune il a bien tenu le coup du transport. Il s’est très bien habitué à sa nouvelle maison mais il semblerait que 200m carrés ne lui suffisent plus! Le comble: depuis janvier nous avons un nouveau pensionnaire un tantinet trublion … alors mes journées ne sont pas de tout repos! J’espère avoir l’occasion de vous présenter tout ce petit monde dans un poste à venir 😉

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