Née en Espagne

J’ai toujours voulu voyager, d’aussi loin que je m’en souvienne. Manque de pot pour mes proches, dès la première sortie, j’ai attrapé la bougeotte et j’ai choisi un métier me permettant de garder les yeux grands ouverts sur le monde. La suite n’aura été que question de hasard, de fortune, de destin…? mais aussi de belles rencontres venues d’ici et surtout d’ailleurs.

… et prise d’un coup de ♥ pour la France

Tentée par le destin, un beau jour j’ai été voir de l’autre côté des Pyrénées. Mon employeur espagnol de l’époque a accepté de mettre en stand-by mon job pendant deux ans. Sauf que… à aucun moment il ne pouvait imaginer que je tomberais amoureuse de la France et de la langue française. Pas plus que moi, d’ailleurs. Je suis arrivée à Paris l’automne de l’an 2000. Vingt ans après, j’y suis toujours.

Je suis, je suis, je suis…

Celle qui jongle toujours et encore avec les démons du déracinement et la soif d’être ailleurs. Car finalement… à quoi bon chercher son Ithaque, quand on compte sur une myriade de ports d’attache? 😉

Je choisis l’expatriation

Parce que j’adore avancer en prenant des chemins de traverse. Obliquer tout d’un coup pour sortir de la route suivie jusque-là. Si je devais dessiner ma ligne de vie elle ressemblerait aux méandres de l’Amazone. Dernièrement, après un intense périple en Afrique de l’Est, maison sur le dos, (ce blog en témoigne !) et un court passage au cœur de l’Europe, à peine le temps d’évaluer la mythique neutralité de la Suisse, le destin m’a nouvellement invitée à faire un grand choix. Fidèle au nom de ce blog, c’est la France que j’ai encore choisie en me (ré)installant en banlieue parisienne en janvier 2018.

Mais qui et où sont donc les « petits suisses »?

Il y a quelque temps déjà, je suis partie « courir le monde », comme dirait ma grande-mère… avec des chats ! Chose pas toujours simple, je l’avoue. Hélas, les animaux sont chez moi des êtres à part entière et une belle leçon de vie que je dois à ma famille. Mon chat français, Arsène, est parti avec moi en Afrique mais j’ai aussi adopté un chaton des ruelles à Nairobi. Il s’appelle Kikou, d’après les Kikuyu, l’ethnie principale du Kenya. Quand bien même la vie ne cesserait de me mettre des bâtons dans les roues, mes deux chats sont toujours avec moi à Paris. On croit toujours sauver des animaux abandonnés, alors qu’en vrai c’est eux qui nous sauvent.

Pourquoi ce blog?

J’ai voulu faire du blog Un pied ici, un pied là-bas le reflet de ma vie panachée, et j’ai opté pour le français comme langue de rédaction. Grand défi et mon hommage personnel à cette langue étrangère qui est devenue aujourd’hui ma deuxième peau, ma deuxième maison.  Le blog fêtera cette année ses 5 ans. Avec tous ces déménagements et bousculades, qui l’aurait-dit…

Cont@ct:

28 commentaires sur «  »

      1. Alors Zut! J’arrive en fin de course, j’ai été loin des nouvelles technologies ces dernières semaines et je m’embarque dans des projets assez mouvementés en ce moment! C’est une super idée ton Three Quotes Challenge, compte sur moi pour une prochaine fois! Et merci merci!

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